Acheté à la boutique de souvenirs de Lascaux, j’ai lu avec plaisir les chapitres de cet ouvrage, qui démonte avec humour et rigueur scientifique des clichés sur la vie préhistorique.
Le cinéma, les livres & BDs nous ont créé une image mentale de la préhistoire pour combler le vide que laissent les quelques ossements et silex, pas très imagés comme artéfacts… Du coup, on s’imagine des gens trapus et carnivores qui tapent leur prochain d’un gourdin bien solide, tout ça au fond d’une grotte.
Même s’il y avait des éléments que j’avais en tête (les Hommes préhistoriques ne vivaient pas dans des grottes, ils ne mangeaient pas que de la viande), j’ai été supris par les preuves sur le quotidien des nos ancètres qu’on peut trouver sur un bout de mâchoire ou un vieux silex oublié.
On peut déterminer le régime alimentaire à partir des petites rayures qu’on trouve sur les fossiles de dents (!), on sait quand sont apparus les cordages grâce à des traces laissées sur des poteries…
Et en termes de périodes, je me rends compte que les idées, technologies mettaient longtemps à se propager (des centaines de milliers d’années), et qu’il y avait donc, pendant plus de 100 000 ans, des gens qui cuisinaient avec du feu alors que d’autres ne savaient pas en faire.
Enfin, il paraît dans le livre qu’il manque beaucoup d’infos sur le passé, et qu’on a tendance à broder autour des indices qu’on a trouvés : on n’en sait rien sur le rôle des femmes, sur la religion, sur la fonction des peintures rupestres, etc…
La structure en petits chapitres permet de découper facilement un livre plûtot théorique en petites lectures du soir, sympa.
Je recommande.
