Projet⠀S2⠀:⠀PEM2T⠀⠀⠀⠀:)

Fonctionnement de l'embrayage

 L’embrayage de ce moteur est un embrayage particulier car dit « centrifuge ». Pour l’anecdote, c’est ce type d’embrayage que l’on trouve sur les Citroën 2 CV.

 Comme son nom l’indique, le principe de fonctionnement de cet embrayage se base sur la force centrifuge. Celui-ci est composé de deux parties :

 1) La cloche, qui est solidaire à l’axe relié au fil servant à couper l’herbe ;


 2) Le tripale avec les patins, le tripale étant le « porte-patins », solidaire à l’axe de sortie du moteur. Chaque patin est en liaison glissière avec une pale du tripale et est maintenu en position serrée par un ressort circulaire qui passe dans chacun d’entre eux.


 L’ensemble tripale / patins est situé à l’intérieur de la cloche.

 Lorsqu’on démarre le moteur, il tourne à une vitesse de ralenti, que nous avons estimé à 400 tr/min. Plus on accélère, plus la force centrifuge des patins augmente et finit par dépasser la force de rappel du ressort. À partir de ce moment les patins commencent à se déplacer vers l’extérieur jusqu’à entrer en contact avec la cloche et à appliquer une force de frottement sur celle-ci. C’est de cette façon que la cloche est entrainée en rotation. Le couple est donc transmis uniquement par frottement.

 On peut voir ci-dessous le schéma cinématique de l’embrayage lorsque le moteur est à l’arrêt ou en vitesse de ralenti puis lorsqu’il est en vitesse de coupe.

 L’objectif est maintenant de déterminer la force de rappel exercée par le ressort, dans le but final de déterminer la vitesse d’embrayage du rotofil.

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